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isabelle debrÉ - Page 17

  • LES PRIMAIRES CITOYENNES A VANVES : REBELOTE MAIS AVEC DEUX CANDIDATS…SOUS L’ŒIL ATTENTIF MAIS CRITIQUE DES ELUS UMP VANVEENS

    Comme le Blog de Vanves Au Quotidien l’a écrit, Vanves a été la 1ére ville des Hauts de Seine au niveau du taux de paricipation avec 1,23% soit 1941 électeurs lors du 1er tour. Ses organisateurs espérent bien arriver à faire voter plus de 2000 électeurs pour trancher entre Martine Aubry et François Hollande… sous l’œil finalement attentif et critique des élus et responsables de l’UMP local… pas finalement hostiles au principe de la « primaire »

     

    Isabelle Debré, 1ére adjoint au maire, est pour des primaires, d’autant plus qu’elle a été désigné comme candidat UMP au Sénatoriales  2004 lors de l’organisation des premières primaires au sein de la fédération UMP92 où elle avit battue Isabelle Balkany. « Je suis favorable aux primaires sauf que lorsque l’on a un président sortant, Nicolas Sarkozy nous n’avons pas raison d’en organiser, s’il se représente. Nous ne sommes pas dans cette problématique là. Mais sur le principe des primaires dans un pati politique, je trouve cela formidable pour les sénatoriales, les législatives quand il n’y a pas de sortants ».  Maxime Gagliardi maire adjoint chargé des sports considére que « c’est une excellente idée qui donne du souffle à la démocratie et qui permet au-delà des partis d’avoir des élections bien plus représentatives ». Comme beaucoup d’élus  UMP interrogés, Laurent Lacomére, Maire adjoint (Sécurité-circulation), explique « qu’il vaudrait mieux avoir un systéme de primaire à un tour ». Charles Kaazan  conseiller municipal chargé de l’artisanat considére que « cela évite des disensions internes, des dérapages qui donnent du mal ensuite pour repartir en équipe ». Selon David Mahé, élu chargé du développement économique, « tous les partis politioques ont besoin de débat, et les primaires sont une excellente occadion d’en faire ! D’autre part, quand un parti manque de leader, ou a des difficultés à choisir, la primaire est un très bon systéme, et globalement, en France, on a besoin de plus de débats, et d’écouter et d’élargir la base ».

     

    Pas tout à fait dans la ligne du président de la République, mais plutôt de Patrick Devedjian qui s’en démarqué en considérant l’initiative du PS comme « moderne » et « utile ». Tout en ajoutant : « C’est une politique futée qui permet d’occuper le terrain médiatiquemlent et de faire passer un certain nombre d’idées ». Julien Gazel, élu chargé du PLU,  qui est aussi le responsable du « Chêne » (le club de MAM) sur le département explique que « du point de vue intellectuel, c’est une démarche intéressante. Sur la pratique, on voit les limites de l’exercice par rapport à tout ce qui se déroule avec les  six candidats. Les « egos » ressortent et on se demande bien où est le rassemblement, car on ne parle que de politique interne. Et je n’ai vrament pas vibré ni pour l’un, ni pour l’autre ». Il considére même que « les socialiste n’ont pas été très ambitieux au niveau de la participation. On a eu 17 millions de votants pour Ségoléne, là, le PS s’est glorifié d’avoir dépassé la barre de 1 million de votants ! Il manque une marge de 14 millions de personnes ». Là, on a l’impression d’entendre Jean François Copé.

     

    Sur le déroulement des primaires citoyennes organisées par le PS le ton se fait plus dur : « On va atendre ! Cela commence à se crisper, à se cristalliser. Si on me demande lequel est plus facile pour Nicolas Sarkozy, il n’y a aucun des deux. Il va entrer en campagne quand il le souhaitera » explique Isabelle Debré qui trouve choquant ce matraquage dans les médias. « Je crois pas que la TV doit servir cela ! D’alleurs la question du temps de parole vaut d’être posée ! Et ce qui me choque, est que l’on doit payer pour voter, signer une charte des valeurs de gauche, car le vote doit rester secret. A partir du moment où vous signez quelque chose, il n’est plus secret ! » ajoute Maxime Gagliardi qui considére « qu’il n’y a jamais d’overdose de démocratie. Ils ont été digne, monoplisé la parole pendant 4 mois. Pendant ce temps là, l’UMP avait disparu des écrans. C’est une très bonne chose. Cela donnera sûremment des idées pour 2017 et pour les autres élections après les législatives de 2012 ».

     

    Pour Charles Kaazan, « on a eu notre dose ! C’est malheureux à dire, mais on a eu l’affaire DSK, puis les sénatoriales et les primaires socialistes maintenant ! Cela suffit, on est gavé, on a une obverdose de tapage médiatique ». Pour David Mahé, « nous verrons : si le score est très très serré, l’impact de la primaire sera asez faible, en revanche si le gagnant de la primaire gagne largement, il aura une énergie et un soutien de la base qui sera trés forte »…  « Et ces primaires permettent surtout de voir le désaccord fondamental entre les différents leaders de la gauche, qu’il n’y a pas d’unité et que l’on peut s’interroger sur la suite ! S’ils ont le pouvoir, comment vont-ils gérer ensemble ? » s’interroge –il.  

     

    En attendant, les résultats et les commentaires ce soir, le même dispositif que Dimanche dernier a été mis en place : 3 bureaux de votes seront ouverts aujourd’hui  de 9H à 19H à l’ex-école maternelle du Centre dans les bâtiments de l’ancienne CPAM (92 rue A.Briand) pour les électeurs vanvéens des bureaux 1/9/10/11/12/13, à l’école martenelle Max Fourestier pour les électeurs vanvéens des bureaux 2/3/4/5/6/7/8, et à l’école primaire Larmeroux pour les électeurs vanvéens dans les bureaux 14/15/16/17/18/19. Prés d’une cinquantaine de vanvéens ont été mobilisés,  militants et sympathisants, avec les présidents de bureaux de vote : Guy Janvier à Aristide Briand, Anne Laure Mondon  à Max Fourestier et Bernard Bonnet à Larmeroux.

  • SENATORIALES 2011 A VANVES : L’UMP VICTIME DE LA DISSIDENCE MAIS PAS DU NC !

       Si la campagne de l’UMP 92 pour les sénatoriales  avait été ouverte avec Jean François Copé à Neuilly le 7 Septembre dernier, elle sera pratiquement cloturée avec Gérard Larcher, président du Sénat le 22 Septembre à Antony chez Patrick Devedjian, président du Conseil Général. Entretemps, les grands électeurs de Vanves ont rencontré, avec leurs collégues d’Issy les Moulineaux, Roger Karoutchi et Isabelle Debré qui ménent la liste UMP (officielle) comme ils l’ont fait aux élections régionales de 2004, en ne cherchant peut être pas à trier sur le volet leurs interlocuteurs. Mais voilà, elle a suscité quelques dissidences rentrées dans le rang, sauf pour l’un d’entre eux, et pas le moindre, avec Jacques Gautier, sénateur maire de Garches et président de l’association des Maires du 92

     

    « C’est à la fois une liste qui territorialement représente la totalité du département des Hauts de Seine. Pour la première fois, on va de Villeneuve la Garenne au nord  à Châtenay Malabry dans la 13éme circonscription du sud des Hauts de Seine, qui n’était pas représenté au Sénat depuis des décennies. Elle représente toutes les sensibilités de l’UMP » expliquait Roger Karoutchi qui a joué les rassembleurs : « il y a eu dans les Hauts de Seine, des querelles, des tensions, des conflits. J’ai demandé aux uns et aux autres de faire un effort d’unité, de tourner la page et de faire en sorte que sur cette liste, il puisse y avoir des gens qui n’ont pas, dans des luttes internes, pris parfois les mêmes positions mais qui se retrouvent et comprennent que pour gagner demain dans les Hauts de seine, il faut évidemment revenir à autre chose. Mettre un terme à la machine à perde, reconquérir les territoires perdus, retrouver unité et dynamisme de manière à se préparer au mieux pour les élections présidentielles. Et tout le monde a accepté de jouer le jeu ! C’est pour cela que je regrette ces dissidences ! ». Et d’indiquer que la liste UMP est soutenue par  Charles Pasqua et Jean Pierre Fourcade qui étaient à la tête de deux listes dissidentes en 2004, par Patrick Devedjian, les époux Balkany et Aeschlimann, Christian Dupuy…

     

    Lundi soir à Issy les Moulineaux, ils ont parlé des thémes de la campagne qui porte sur 2 à 3  éléments : « sur le principe de l’unité qui seule, peut nous permettre de conserver des siéges et d’éviter d’en donner un troisiéme à la gauche. Sur le soutien au président de la République et au gouvernement. Cela veut dire que nos élus s’engagent au Sénat à soutenir l’action réformatrice du gouvernement, l’action de redressement, la régle d’or budgétaire, la réduction des déficits, la lutte contre l’émigration clandestine, le renforcement de la sécurité, la transformation de notre systéme éducatif. Et en même temps, nous sommes des élus et nous serons des élus libres et responsables. Cela veut dire que nous avons des convictions, des engagements politiques connus : nous soutenons François Fillon, Nicolas Sarkozy, mais nous avons, comme élu, la capacité dans le dialogue, d’améliorer des textes du gouvernement, d’amender, de défendre les collectivités territoriales parce que nous savons que nous sommes d’abord des représentants des élus locaux, des collectivités. Et nous avons la capacité en parallèle de dire, dans certains cas, en fonction de nos convictions, qu’il faut modifier les textes. J’ai clairement dit que tout ce qui était envisagé dans la gouvernance du Grand Paris, sur la structuration des collectivités notamment,  ne nous convenait pas. Et que nous ferions un certain nombre de propositions pour améliorer les textes et faire en sorte que nos communes ne soient pas sous tutelle, ne soient pas contraintes, que la péréquation, ne soient pas toujours en situation de contrainte supplémentaire sur les finances des communes des Hauts de Seine, que dans les textes qui arrivent sur les transports, notre département ne soit pas oublié »

     

    Ils sont revenus sur le risque de faire tomber à gauche le Sénat : « Le PS a une vraie chance d’accéder à la présidence du Sénat. Le problème est qu’il y a des dissidences à droite malheureusement dans beaucoup de départements. Nous avons donc un vrai risque de perte de la présidence du Sénat. Parce que la base électorale qui est celle des élections municipales de 2008, est déjà mécaniquement moins bonne pour la Droite de ce qu’était la base électorale de 2001. Mais en plus, la dispersion des voix existantes nous fera perdre un peu partout en France, des siéges. D’où le risque majeur ! le fait qu’il y ait une liste dissidente risque fort d’empêcher l’UMP d’avoir le 4éme siége dans les Hauts de Seine. En l’empêchant de l’obtenir, cela donne un 3éme siége à la gauche. Double punition : Nous perdons un siége, la gauche en gagne un, à un moment où , chacun le sait, la majorité au Sénat, va se jouer dans un mouchoir de poche. Et nous ne pouvons pas prendre ce risque » explique Roger Karoutchi. Mais la majorité présidentielle et départementale devrait garder un 4éme siége grâce à la liste NC conduite par Hervé Marseille qui est assuré d’être élu à la Haute Assemblée.

     

    C’est peut être pourquoi Bernard Gaucheau et ses colistiers NC vanvéens  iront voter pour lui, pour justement assurer ce 4éme siége au NC quels que soient leurs amitiés et sentiments pour leur collégue vanvéenne, la sénateur sortant Isabelle Debré (UMP).  La politique est un métier ! Commentateur politique l’est aussi ! Et tout cela avec l’accord de l’UMP comme l’expliquait récemment Roger Karoutchi en donnant les raisons pour lersquelles UMP et NC n’ont pas fait liste commune : «  C’était une hypothése que nous avions envisagé en premier lieu avec une liste unique conduite par Hervé Marseille et moi. Dans la meilleure entente qui soit, nous avons regardé ce qu’étaient nos électorats. Hervé Marseille nous a dit, et j’en étais pleinement d’accord, qu’il y a des électeurs centristes qui risquent de ne pas vouloir être sous la houlette de l’UMP, et sans inverse, des électeurs UMP risquaient de dire qu’on sacrifie certains des nôtres au profit des centristes sur la liste. Nous avons convenu que le plus simple est qu’il y ait deux listes officielles en bonne harmonie,  soutenues l’une par l’UMP, l’autre par le NC, avec des électorats différents mais complémentaires dans la majorité présidentielle »

  • SENATORIALES A VANVES ET DANS LES HAUTS DE SEINE : LE POINT SUR LA SITUATION MOINS DE 15 JOURS AVANT LE SCRUTIN

    A Vanves les  47 grands électeurs dont 9 suppléants sur 2095 altoséquanais  ont commencé à être sollicités par les différentes listes officielles et dissidentes qui tiennent réunion chaque soir de la semaine avec leurs tête de liste.  Sachant qu’il y a une quarantaine de grands électeurs supplémentaires liés à l’évolution démographique. Et que chacun recevra 15,25 € (hors indemnité transports) pour aller voter à la Préfecture. Un jeune grand électeur de Courbevoie a proposé à ces collégues de verser cette indemnité forfaitaire à une association agissant dans le domaine sociale, soit prés de 30 000 €.

     

    La liste UMP conduite par Roger Karoutchi avec Isabelle Debré rassemble des élus de tout le département, alors que la liste conduite par Philippe Kaltenbach (PS), fait plutôt « gauche unie »  ou « plurielle » avec 5 PS, 2 PCF-FdeG, 1 EELV, 1 Gauche citoyenne. « Il n’y a qu’une seule liste à gauche, alors qu’il y en, a 5 à droite » se réjouissait son chef de file, maire de Clamart. Ses deux informations résument à peu prés la première semaine de la campagne sénatoriale passée, marquée par l’ouverture des inscriptions (des listes),  à la Préfecture des Hauts de Seine et une grande réunion publique de l’UMP avec Jean François Copé à Neuilly. Pour la seconde (semaine) qui s’ouvre, les grands électeurs seront sollicités par les différentes listes à travers des réunions communales, comme celle de Denis Badré (Modem) hier soir à Vanves, et les listes ont jusqu’au 16 Septembre pour s’inscrire.

     

    A écouter les leaders de ces listes,  mathématiquement, l’ensemble de la droite devrait passer de 5 à 4 siéges et l’ensemble de la gauche de 2 à 3 siéges. A droite, le duel à suivre concerne la liste officielle conduite par Roger Karoutchi avec Isabelle Debré, et celle conduite par Jacques Gautier, sénateur sortant, maire de Garches et président de l’association des Maires des Hauts de seine qui pourrait remporter un siége au détriment de Georges Siffredi, 3éme sur la liste officielle UMP.

     

    Au Centre, Hervé Marseille, vice président du Conseiller Général chargé des transports et maire de Meudon, conduit une liste qui devrait remporter un siége. Mais il a face à lui, Denis Badré, Sénateur Maire Modem de Ville d’Avray, décidé à se battre comme un lion pour regagner son siége

     

    A Gauche, Philippe Kaltenbach (PS), vice président du Conseil régional et maire de Clamart, conduit une liste très gauche plurielle (PS-EELV-PC-FdeG) qui escompte faire 3 siéges grâce aux 700 gransds électeurs de gauche recensés et une cinquantaine indépendants qui ne sont pas dans une logique partisane et « peuvent envoyer un signe »

     

    A côté de ses listes, d’autres ont fait leur apparition qui devraient grapiller quelques voix sans succés : une liste DVD  conduite par Hugues Sirvien Vienot (DVD), ex-PR, ex-Maire adjoint de Boulogne en mal de notoriété et de responsabilité qui organise une réunion à Vanves  le 22 Septembre, et une liste CAP 21.